AccueilPréventionDécouvrez si vous risquez de souffrir d'Alzheimer avec un test sur téléphone

Découvrez si vous risquez de souffrir d’Alzheimer avec un test sur téléphone

Dans le cadre d’un essai, des chercheurs ont développé un test sur téléphone pour repérer les premiers signes d’Alzheimer.

Afin de dépister le plus tôt possible et de prendre en charge la maladie d’Alzheimer, les tests préventifs sont un atout déterminant. D’ailleurs, les chercheurs du monde entier tentent de développer des solutions innovantes pour le détecter à 100%. En l’espace de quelques mois, les innovations se sont multipliées.

Plusieurs articles avaient mis en avant le fait de détecter la maladie avec un test sanguin ou en réalisant un selfie sur son smartphone. Aujourd’hui, la technologie est encore au centre d’une innovation dans la détection d’Alzheimer. Une équipe du Mass General Brigham a mis au point un test sur téléphone. Et ce dernier, même s’il ne permet pas de dépister, permettrait de repérer les personnes à risque.

Leur étude sur le sujet a été publiée dans le Journal of Alzheimer’s Disease.

Un test sur téléphone en trois taches pour un dépistage toujours plus précoce

Pour cette expérience, les chercheurs ont travaillé en étroite collaboration avec le Center for Alzheimer Research and Treatment. L’établissement a entre autre développé et validé les différents tests utilisés pour mettre en lumière de potentiels patients à risques. Et le plus concluant ne prend que quelques minutes et peut être réalisé sur un smartphone.

Concrètement, les patients doivent réaliser trois taches assez simples en apparence. En premier lieu, ils doivent renouveler une ordonnance pour un médicament. Dans un second temps, ils doivent réaliser un appel avec une consigne spécifique. Enfin dans un dernier temps, les volontaires doivent réaliser une transaction bancaire.

En parallèle, les chercheurs observaient l’activité cérébrale des volontaires lors des tests. Or, ils ont remarqué des éléments suspects chez des patients ne souffrant pas de troubles cognitifs. En effet, ils ont observé « des signes d’amyloïde et de taux élevés dans leur cerveau ».

De plus, les chercheurs ont observé des difficultés chez certains volontaires à effectuer des taches. En cela, le test pourrait permettre un meilleur suivi et une prise en charge précoce.

Quand ce dernier sera-t-il généralisé et accessible au grand public ?

Actuellement, le test n’est pas accessible. Il est toujours en phase de développement et fera l’objet d’études complémentaires dans les mois qui viennent. Cependant, l’un des auteurs principaux de l’étude est confiant sur son utilité dans le futur, surtout chez les personnes sans antécédents.

« Bien que ces résultats soient préliminaires, ils signalent qu’il existe une association entre une mesure objective des activités instrumentales de la vie quotidienne et l’interaction de tau et d’amyloïde dans un échantillon d’adultes âgés cognitivement normaux ».

Nathalie
Nathalie
Docteur en médecine général et titulaire d'un MBA Marketing et communication àl'IAE de Paris (Sorbonne Business School).
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