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Manger des légumes à feuilles limiterait les risques de démence

Les antioxydants présents dans les légumes à feuilles aideraient à protéger notre cerveau des troubles cognitifs d’après une nouvelle étude.

Régulièrement, les bienfaits des fruits et légumes sont mis en avant par les nutritionnistes et les chercheurs. Plusieurs études récentes ont ainsi démontré les effets bénéfiques de l’avocat, des légumes crus ou encore des fruits rouges. D’une part ils contribuent à une alimentation équilibrée et d’autre part, ils ralentiraient le développement de certaines maladies.

De nombreux légumes ont ainsi fait l’objet d’études santé. L’un des derniers exemples en date concerne les légumes verts à feuilles. Parmi les sujets d’étude, on retrouve les épinards, le cresson, l’endive, le chou ou encore le brocoli. S’il sont souvent redoutés par les enfants, ils aideraient les plus âgés à protéger leur cerveau.

Le pouvoir des antioxydants contenus dans les légumes verts à feuilles mis en lumière

L’étude menée par des experts en vieillissement avait pour objectif de démontrer les bienfaits des légumes à feuille et leur impact sur notre santé. Plus précisément, ils ont analysé les prises de sang de plus de 7 200 volontaires pendant une quinzaine d’années. À noter qu’au début de l’étude, les volontaires avaient environ 45 ans.

Le but était de déterminer l’évolution du taux d’antioxydants des participants et de voir si ce taux avait un impact positif sur les troubles cognitifs. En effet, il a été démontré que les légumes à feuilles mais également les pois étaient les légumes qui en contenaient le plus. Néanmoins, le constat vaut également pour les fruits riches en antioxydants.

Les chercheurs ont alors constaté que les volontaires ayant les taux d’antioxydants les plus élevés dans le sang avaient moins de chances de souffrir de troubles cognitifs. Plus précisément, les antioxydants ralentissant la progression des troubles sont la lutéine, la zéaxanthine et la bêta-cryptoxanthine.

Des taux de diminution des risques de démence variables selon les antioxydants

Par la suite, les chercheurs ont calculé l’impact de chacun de ces antioxydants sur notre cerveau. Ils ont constaté que la lutéine et la zéaxanthine réduisaient d’environ 7% les chances de développer des troubles cognitifs. Cela inclut des maladies graves y compris la maladie d’Alzheimer. Mais la bêta-cryptoxanthine serait l’antioxydant le plus bénéfique pour notre santé avec une réduction des risques de troubles cognitifs d’environ 14%.

Néanmoins, les chercheurs restent prudents vis à vis de ces résultats. Ils précisent que « l’effet de ces antioxydants sur le risque de démence a été quelque peu réduit lorsque nous avons pris en compte d’autres facteurs tels que l’éducation, le revenu et l’activité physique ». Des études complémentaires devront êtres menées pour déterminer par la suite « le niveau quotidien d’apport en antioxydants pour favoriser un vieillissement sain du cerveau. »

Les résultats complets de l’étude ont été récemment publiés dans la revue spécialisée Neurology.

Nathalie
Nathalie
Docteur en médecine général et titulaire d'un MBA Marketing et communication àl'IAE de Paris (Sorbonne Business School).
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