Manger sollicite les 5 sens dont la vue. Et une étude suggère que la couleur de la vaisselle aurait une influence sur l’envie de manger.
L’alimentation a un rôle déterminant dans notre quotidien. En plus de fournir l’énergie nécessaire à notre corps pour faire des efforts, certains aliments nous aideraient à combattre des maladies. Ainsi, boire du thé limiterait les risques de diabète. Tandis que la banane aurait des vertus pour notre santé cardiovasculaire. Mais il peut être difficile d’ajouter de nouveaux aliments à notre régime alimentaire.
Ce rejet des aliments méconnus a un nom : la néophobie alimentaire. Très fréquente chez les enfants, notamment lors de la diversification alimentaire, ce phénomène peut aussi toucher les adultes. Pourtant, un geste simple pourrait inciter les concernés à plus facilement gouter ces nouveaux aliments.
Il suffirait pour cela de choisir des assiettes ou de la vaisselle d’une couleur bien spécifique. C’est en tout cas ce qu’affirme une étude anglaise publiée dans la revue Science Direct.
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La vaisselle blanche ou bleue plus propice à l’exploration alimentaire
Pour cette étude atypique, les chercheurs ont observé un groupe composé de 50 volontaires. Tous étaient adultes et souffraient de néophobie alimentaire. Dans le cadre d’une expérience, les chercheurs leur ont proposé de tester de nouveaux aliments.
Tout d’abord, ils ont proposé aux volontaires 3 assiettes différentes contenant le même aliment. Toutefois, chaque assiette avait une couleur différente : la première était rouge, la seconde bleue et la troisième blanche. Puis ils ont observé les réactions des volontaires face au contenu de ces assiettes pourtant similaires.
C’est alors que les chercheurs ont fait un constat surprenant. Les volontaires étaient moins enclin à goûter les aliments présentés dans les assiettes rouges. En revanche, ils arrivaient plus facilement à passer outre la néophobie alimentaire avec la vaisselle bleue. De bons résultats ont aussi été constatés avec les assiettes blanches.
Un geste simple qui peut aider les plus petits dans leurs découvertes alimentaires
Pour les chercheurs, cette étude insolite peut aider de nombreux parents confrontés à cette étape incontournable chez l’enfant. « En cas de néophobie alimentaire, on savait déjà que l’odeur et la texture de l’aliment étaient importants ; nous pensons qu’il faut aussi tenir compte du contenant. »
En plus du contenant, il existe d’autres astuces pour faciliter la découverte des aliments par les enfants. Entre autre, il est possible de rendre le plat plus ludique en lui donnant une forme spéciale. Il est aussi possible d’inviter l’enfant à préparer le repas pour mieux comprendre ce qu’il mange.
Toutefois, le traitement de la néophobie alimentaire reste à ce jour plus compliqué chez l’adulte.
