Si votre enfant souhaite débuter un sport, encouragez le ! Une étude révèle que cette activité favoriserait son bien-être en grandissant.
La rentrée scolaire est l’occasion pour de nombreux enfants de s’inscrire à une activité périscolaire. Et chaque année, le sport figure parmi les loisirs préférés des plus jeunes. Football, basket, karaté, danse ou équitation, il y en a pour tous les goûts et tous les âges. Parfait pour booster la confiance de l’enfant et développer de nombreuses qualités, la pratique d’une activité physique aurait une autre vertu.
Une étude s’est récemment penché sur l’impact de la pratique d’un sport dès le plus jeune âge. Or, les résultats suggèrent que quelle que soit l’activité pratiquée, elle aurait un impact positif sur le mental des enfants en grandissant. Cependant, certains sports augmenteraient davantage la qualité de vie des enfants et des ados.
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Pratiquer un sport d’équipe plus bénéfique qu’une activité individuelle
L’étude menée par des chercheurs australiens a été publiée dans le Journal of Adolescent Health. Pendant près de 8 ans, ils sont suivi les activités physiques de plus de 4 200 enfants. Ils ont ensuite étudié l’impact de ce loisir sur la santé mentale et ce tout au long de la croissance.
C’est alors qu’ils sont découvert que plus l’enfant pratiquait un sport tôt, plus sa santé mentale s’améliorait en grandissant. D’ailleurs, un constat bénéfique est fait autour des sports collectifs. Les résultats suggèrent que les enfants concernés sont plus solidaires, développent plus facilement de nouvelles amitiés et sont plus enclins à collaborer.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que les sports collectifs sont mis en avant par les études. En 2022, une étude avait révélé que jouer collectif contribuait à réduire les risques d’anxiété et de dépression chez les plus jeunes. De fait, privilégier le football, le volley-ball, le handball ou le basket peut être un vrai plus pour les enfants. Néanmoins, les activités individuelles sont bénéfiques.
Une différence notée entre les filles et les garçons
Tous les sports permettraient ainsi de réduire les problèmes mentaux chez les enfants et les ados. Néanmoins, l’étude révèle des différences entre les filles et les garçons. Pour les sports collectifs, elles sont moins nombreuses à s’inscrire à cause des préjugés sexistes et d’un manque de confiance. L’étude indique que sur la tranche des 6-7 ans, 59% des garçons pratiquaient un sport collectif contre 26% de filles.
Or, cela est dommageable. Les chercheurs indiquent que ce type d’activité permet d’avoir « moins de difficultés psychosociales et une meilleure qualité de vie en matière de santé ». Encourager les enfants à pratiquer une activité qu’ils aiment en étant entouré peut donc les aider sur le long terme.
