Si vous hésitez à stopper la sonnerie du réveil et vous rendormir, une étude a récemment démontré que cette pratique pouvait être bénéfique.
Le matin, il existe deux grandes catégories de personnes. Les premières sortent du lit immédiatement à la sonnerie du réveil voire avant qu’il ne se déclenche. Tandis que les autres souhaitent passer quelques minutes de plus au chaud et coupent la sonnerie. Ce geste a d’ailleurs un nom : le « snooze ».
Concrètement, ce terme désigne le fait de reporter le moment de sortir du lit de 10 ou 15 minutes selon le paramétrage de la sonnerie. S’il peut inciter à se rendormir et à s’en rendre compte trop tard, le snooze était jusqu’ici assez mal perçu. Des études avaient même démontré que cette fonctionnalité impactait de manière négative les capacités cognitives ainsi que notre cycle de sommeil.
Toutefois, une nouvelle étude aurait mis en lumière un point bénéfique du snooze. En effet, la pratique augmenterait notre niveau d’alerte et notre capacité à réfléchir plus rapidement.
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Une sieste additionnelle qui nous rendrait plus efficaces au réveil ?
Cette étude a été menée par les chercheurs en psychologie de l’Université de Stockholm. Pour tester les effets du snooze, ils ont mené deux expériences distinctes. Dans un premier temps, ils ont invité 31 personnes à dormir pendant 2 nuits dans un laboratoire. Lors de la première nuit, ils avaient reçu comme consigne de faire une sieste de 30 minutes après le réveil. Puis la seconde nuit, ils devaient impérativement se lever à la sonnerie.
En complément, les chercheurs ont interrogé 1 732 personnes sur tout ce qu’ils faisaient au réveil, y compris le snooze. Or les réponses et les expériences révèlent que la pratique n’aurait pas que des mauvais côtés. Les chercheurs ont constaté que suite à la sieste, les personnes concernées » réfléchissaient un peu plus rapidement ».
D’ailleurs, la sonnerie du réveil ne nuisait pas à la qualité du sommeil. Ils étaient également plus alertes au réveil que les autres. Les résultats complets de l’étude ont été partagés dans le Journal of Sleep Research.
Pas d’impact sur le stress, l’humeur générale ou la somnolence
Si les capacités de réflexion seraient boostées, qu’en est-il de l’humeur ou du stress des participants ? Les chercheurs ont pris en compte ces données dans l’analyse des résultats. Pour ce qui est du réveil impératif à la sonnerie, aucune donnée n’est précisée. En revanche, au sortir de la sieste, les participants n’étaient pas plus stressés ou de mauvaise humeur.
Dormir quelques minutes de plus pourrait donc être bénéfique dans l’immédiat sur le plan mental. Néanmoins, il ne faudrait pas abuser de cette pratique. D’autant que l’expérience n’a été menée que sur 2 nuits. Il est donc difficile de savoir à l’heure actuelle si les effets bénéfiques du snooze persistent sur la durée.
