Alors que de plus en plus de Français adaptent le dosage de leurs médicaments, l’ANSM a décidé d’agir avec une campagne préventive.
Que ce soit dans le cadre d’un traitement de plusieurs jours ou suite à un petit souci de santé, les médicaments contribuent à nous remettre sur pieds. D’ailleurs, beaucoup d’entre eux sont proposés sans ordonnance pour nous soigner sans nous rendre chez le médecin. Cependant, la posologie ne serait pas toujours respectée.
Les Français font d’ailleurs figure de mauvais élèves dans ce domaine. L’ANSM, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament a menée une enquête sur nos habitudes face aux médicaments. Or, 3 personnes sur 10 ne respecteraient pas les prescriptions des professionnels de santé. Ils adapteraient la durée du traitement, mais aussi les doses qu’ils consomment.
Face à ces comportements potentiellement dangereux, l’ANSM a mis en place une campagne de sensibilisation symbolisée par une phrase forte.
💊 Les médicaments ne sont pas des produits ordinaires, ne les prenons pas à la légère
Nous lançons aujourd’hui notre campagne d’information et de sensibilisation pour favoriser le #BonUsage des #médicaments
👉 Pour en savoir plus : https://t.co/hxV2eDteIw #MedicamentsEtMoi pic.twitter.com/NEnhv0W18N
— ANSM (@ansm) June 7, 2023
Sommaire
« Les médicaments ne sont pas des produits ordinaires, ne les prenons pas à la légère ».
Lors de l’étude l’ANSM a constaté qu’environ un patient sur 5 prend un dosage plus fort que celui recommandé. Or, ce type de comportement peut être dangereux. Il peut entrainer des vomissements, des pertes de connaissance ou des difficultés respiratoires dans les cas les plus graves.
Plus étonnant encore : l’étude révèle que 34% des personnes interrogées considèrent que consommer un traitement périmé est sans danger. Néanmoins, ce dernier peut être inefficace. D’ailleurs, il peut même devenir nocif s’il est conservé dans de mauvaises conditions.
L’ANSM s’inquiète de ce manque d’informations auprès des patients et d’un certain laisser-aller sur la prise de médicaments. Et pour éveiller les consciences, elle a choisi de bousculer le public en comparant les habitudes de traitement avec certains de nos gestes quotidiens.
Un site dédié et plusieurs affiches pensées pour faire réagir le public
Dans une série de 4 affiches, l’agence met en parallèle certaines pratiques médicamenteuses comme le fait de partager un traitement ou une un outil avec son voisin. Par ces dessins et ces phrases, elle veut rappeler que chaque traitement est prescrit face à une situation spécifique. Il ne prend pas en compte les dossiers médicaux de chacun et peut même être dangereux.
Vous êtes unique. Un #médicament bon pour votre proche ne le sera pas forcément pour vous
💊Les médicaments ne sont pas des produits ordinaires, ne les prenons pas à la légère
➕d'information sur https://t.co/hxV2eDteIw #MedicamentsEtMoi pic.twitter.com/4wlkg7matx
— ANSM (@ansm) June 13, 2023
L’agence veut aussi inciter le public à toujours se renseigner auprès des professionnels de santé. Qu’il s’agisse d’un médecin-traitant, d’un pharmacien ou d’un spécialiste, le personnel médical peut prodiguer des conseils gratuits sur les médicaments. De plus, ils peuvent proposer des traitements sans ordonnance adaptés et récupérer les traitements périmés ou non utilisés.
Par cette campagne, l’ANSM veut éviter les complications suite à un mauvais dosage et inciter les Français à prendre chaque traitement au sérieux.
