AccueilAlimentationPour notre santé, voici les 3 poissons gras qu'il faudrait davantage consommer

Pour notre santé, voici les 3 poissons gras qu’il faudrait davantage consommer

Une étude a souhaité déterminer quels étaient les meilleurs poissons gras pour notre santé. Or, le saumon ne figure pas dans la liste.

Ajouter des poissons gras à ses repas est un excellent réflexe santé. En effet, ces derniers sont particulièrement riches en Oméga 3 qui réduisent l’hypertension et les risques de maladies cardiaques. De plus, ils contribuent au bon fonctionnement du système nerveux, de notre vision et bien plus encore.

Le plus connu d’entre eux et le plus consommé est sans conteste le saumon. Cru ou cuit, il est la star des assiettes et plait aux petits comme aux grands. Cependant, le saumon a un défaut. La majorité des morceaux proposés dans le commerce proviennent de saumons d’élevage.

Or, une récente étude a souhaité savoir quels étaient les meilleurs poissons gras. Il ressort que ce sont les espèces sauvages qui seraient les plus bénéfiques pour notre santé. Et le plus étonnant est que le podium des poissons gras à privilégier inclut des espèces que le saumon traque pour se nourrir.

Le maquereau, les anchois et le hareng : d’excellentes sources d’oméga 3

Pour parvenir à cette conclusion, les auteurs de l’étude ont analysé un vaste panel de poissons gras. Puis ils ont concentré leurs recherches sur le flux de nutriments contenus dans chaque espèce. Plus précisément, ils observaient le taux d’iode, de calcium, de fer, de vitamine B12, de vitamine A, oméga-3, vitamine D, zinc et sélénium.

Dans le même temps, ils ont comparé ces données avec le flux de nutriments présent dans le saumon d’élevage. Les chercheurs ont alors noté que 6 poissons sauvages actuellement proposés sur les étals sont plus riches en nutriments que les filets de saumon. Selon les espèces, certains nutriments étaient entre 1,5 et 5 fois plus élevés dans la chair des poissons sauvages.

En se basant sur ces analyses, les chercheurs ont déterminé que les anchois, le maquereau et le hareng sauvage représentaient de meilleures sources d’oméga 3 que le saumon. Les résultats complets de l’étude sont consultables dans la revue spécialisée Nature Food.

Ne pas se priver de saumon, mais diversifier autant que possible notre consommation de poissons gras

Même si le saumon est inférieur en termes de nutriments apportés, cela ne veut pas dire qu’il faut arrêter d’en consommer. D’ailleurs, les auteurs de l’étude expliquent que le saumon est bénéfique, mais qu’il ne faut pas se limiter à ce seul poisson gras.

En parallèle de l’étude, les chercheurs ont demandé à des consommateurs quel type de poisson ils consommaient chaque semaine. Or, 24% d’entre eux ont répondu du saumon, contre 5,4% du maquereau et seulement 1% mangent des anchois. Pourtant, opter pour des espèces sauvages serait bénéfique sur plusieurs tableaux.

Au-delà des bienfaits santé, manger des espèces sauvages permettrait de réduire la demande trop importante en saumon, de bénéficier d’une plus grande variété de nutriments et d’apporter de la diversité dans l’assiette. 

Nathalie
Nathalie
Docteur en médecine général et titulaire d'un MBA Marketing et communication àl'IAE de Paris (Sorbonne Business School).
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