AccueilEtudesUn lien découvert entre maladies chroniques et mauvaises habitudes de sommeil

Un lien découvert entre maladies chroniques et mauvaises habitudes de sommeil

Les mauvaises habitudes de sommeil comme les insomnies augmenteraient les risques de maladies chroniques d’après une récente étude.

Avoir un sommeil régulier et de qualité contribue à une bonne santé, tant mentale que physique. Ainsi, les professionnels recommandent aux adultes de dormir entre 7 et 9 heures par nuit. Néanmoins, les mauvaises habitudes de sommeil sont difficiles à combattre et peuvent, sur le long terme, avoir des conséquences. 

Dans le cadre d’une nouvelle étude dédiée aux habitudes nocturnes, une équipe de chercheurs a souhaité établir une liste de différents profils de dormeurs et les risques associés. Il ressort de cette expérience 4 grands profils et un constat.

En effet, les personnes qui dorment peu ou par intermittence seraient les plus susceptibles de souffrir de maladies chroniques.

Deux mauvaises habitudes de sommeil spécifiques pointées du doigt et aggravées en cas de problème de santé

Afin d’étudier l’impact du sommeil sur la santé, les chercheurs ont fait appel à un panel de 3 700 volontaires adultes pendant 10 ans. Après avoir observé leurs habitudes de sommeil, ils ont divisé les participants en 4 catégories :

  • Les bons dormeurs : servant de groupe de référence, ils dorment entre 7 et 9 heures par nuit, ne souffrent pas de somnolence et s’estiment satisfaits de leurs nuits
  • Les « dormeurs de fin de semaine » : ce groupe désigne les personnes qui manquent d’heures de sommeil en semaine et dormant davantage pendant le week-end
  • Les insomniaques : ces adultes dorment peu, ont généralement des difficultés à trouver le sommeil et sont généralement fatigués en journée
  • Les adeptes de la sieste : s’ils dorment bien pendant la nuit, il arrive à ce groupe de faire des siestes en journée, et ce de manière régulière

Il serait légitime de penser que les dormeurs de fin de semaine seraient les plus susceptibles de souffrir de maladies chroniques à cause de l’irrégularité des nuits. Si cette habitude n’est pas recommandée, les résultats suggèrent que les insomniaques sont les plus « à risque ». Le fait de manquer de sommeil entraine entre autres des troubles de l’humeur, de la dépression et des maladies chroniques. Néanmoins, le manque de repos n’est pas le seul facteur.

Proposer des campagnes de prévention et des recommandations de santé en se basant sur ce point

L’étude ajoute que l’âge des patients ou la situation professionnelle peut influer sur le rythme nocturne. De fait, modifier les habitudes de sommeil peut contribuer à améliorer la santé dans son ensemble. Cela peut passer par des comportements (arrêter les écrans une heure avant de dormir, lire…), des traitements adaptés ou des thérapies.

Toutefois, la sensibilisation à la prévention des maladies chroniques est encore très générale. Elle opte pour une approche ciblée au lieu de se concentrer sur les multiples facteurs de risques, dont les mauvaises habitudes de sommeil. L’étude veut donc mettre en avant ce point et aider à l’amélioration du rythme de sommeil pour réduire les risques de maladies.

Nathalie
Nathalie
Docteur en médecine général et titulaire d'un MBA Marketing et communication àl'IAE de Paris (Sorbonne Business School).
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