AccueilAlimentationLes graines de lin, recommandées pour protéger le sein du cancer ?

Les graines de lin, recommandées pour protéger le sein du cancer ?

Des chercheurs auraient découvert un lien surprenant entre la consommation de graines de lin, la santé intestinale et le cancer du sein.

Depuis quelques années, la consommation de graines a connu un véritable essor. Riches en vitamines, en fer ou en oméga 3, elles sont une bonne alternative santé. Entre autre, les graines de tournesol permettraient de protéger le système immunitaire et les graines de courge sont une source de protéines végétales.

Régulièrement, les spécialistes rappellent qu’elles sont également riches en fibres. Cela les rend bénéfiques pour la santé de la flore intestinale. Ce point est d’autant plus important qu’un dérèglement du système digestif peut augmenter les risques de cancer. Mais une étude étonnante pourrait avoir mis au jour un aliment très bon pour la flore intestinale : les graines de lin. 

D’ailleurs, les scientifiques auraient également trouvé un lien entre sa consommation et la réduction des risques de cancer du sein.

L’un des composants des graines de lin capable de réguler les cellules mammaires responsables du cancer

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont étudié dans un premier temps l’impact d’une régime enrichi en graines de lin sur des souris. Ils ont découvert que les graines contribuaient à modifier de manière positive une partie du gros intestin des cobayes. Cela le rendait notamment plus résistant face à certaines bactéries. Mais dans le même temps, ils ont remarqué qu’un autre élément était impacté par les graines de lin.

Situés dans les glandes mammaires, les microARN sont de petits régulateurs agissant directement sur les gènes. Or, certaines d’entre eux agissent sur la prolifération des cellules responsables de l’apparition du cancer du sein. Consommer des graines de lin agirait directement sur les microARN concernés en limitant voire en réduisant le nombre de cellules cancéreuses. 

Une étude préliminaire menée uniquement sur des souris femelles

Même si cette découverte pourrait marquer un tournant dans la prévention du cancer, elle est à utiliser avec précaution. Pour l’heure, l’expérience n’a été menée que sur un groupe de souris femelles. Les chercheurs doivent mener d’autres études pour confirmer cette hypothèse avant de la tester sur des patientes humaines.

Néanmoins l’une des co-auteures de l’étude, la professeure Elena M. Comelli, imagine déjà le potentiel de cette découverte. Si les résultats sont confirmés, elle évoque déjà la possibilité d’un régime alimentaire préventif permettant de réduire les risques de cancer du sein.

Le détail complet de l’étude est consultable gratuitement dans la revue spécialisée Microbiology Spectrum.

Nathalie
Nathalie
Docteur en médecine général et titulaire d'un MBA Marketing et communication àl'IAE de Paris (Sorbonne Business School).
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