Vivre un accouchement difficile aurait un réel impact sur le moral mais aussi le souhait des mères d’avoir un deuxième enfant.
L’accouchement est régulièrement présenté comme le plus beau moment dans la vie d’une femme. Mais le fait de donner la vie n’est pas un acte anodin. Et il peut rapidement devenir un moment difficile à vivre et très douloureux pour les mères. Des complications peuvent survenir mais elles sont souvent passées sous silence.
Afin de mieux comprendre le ressenti des femmes concernées, une enquête a été menée au Royaume-Uni. Près de 1 000 femmes ont été interrogées dans le cadre d’un sondage demandé par le site Mumsnet. Or, ce dernier révèle que près de 8 femmes sur 10 ont connu une expérience traumatisante au moment d’accoucher.
Et cela a des répercussions sur leur perception des professionnels de santé mais aussi sur une potentielle nouvelle grossesse.
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Plusieurs raisons invoquées par les jeunes mères pour justifier ce traumatisme
Le sondage relayé par le quotidien Daily Mail précise notamment les raisons de ce choix. Celles-ci ont comme point commun de rendre plus difficile la mise au monde comme d’importantes douleurs ou une césarienne non-programmée. Cependant, d’autres facteurs comme une prise en charge dans l’urgence ou une forme de maltraitance de la part du personnel médical seraient en cause.
Enfin, la raison la plus grave est un syndrome de stress post-traumatique. Survenant après une émotion ou un évènement extrême, il concernerait 30% des femmes victimes d’une césarienne non-planifiée.
Or, toutes ces raisons poussent les femmes à remettre en question le désir de fratrie. D’ailleurs, 53% des femmes interrogées ne souhaitent pas avoir d’autres enfants à la suite de cette expérience. De plus, 2 femmes sur 3 ont déclaré avoir été victimes d’un « manque de compassion » de la part des professionnels de la santé. Mais ce manque de compassion, d’information et d’accompagnement peut avoir de graves conséquences.
Un accouchement difficile qui peut dégouter d’avoir des enfants ou mener certaines mères au suicide
Toutes ces expériences impactent la santé mentale des jeunes mamans. Et sans un accompagnement adapté, les conséquences physiques ou psychologiques peuvent perdurer dans le temps. Santé Publique France avait partagé en 2021 une enquête sur le sujet. Et celle-ci révélait que 13% des jeunes mères se suicidaient dans l’année suivant un accouchement traumatisant. Cette raison était d’ailleurs la deuxième cause de suicide chez les jeunes mères.
Or, il existerait plusieurs manières d’éviter ce stress et cette épreuve pour les mamans en devenir. Les chiffres révèlent que le premier accouchement est instrumenté ou mène à une césarienne dans un cas sur cinq. Avertir les mères et les informer permettrait de rendre l’épreuve moins stressante et de les aider à l’affronter plus sereinement.
