Si l’exosquelette peut être utilisé pour améliorer le quotidien de certains travailleurs, il aurait aussi un rôle majeur dans la rééducation.
Développé et expérimenté depuis plusieurs années, l’exosquelette peut révolutionner plusieurs domaines. Il pourrait notamment faciliter les travaux de manutention et de construction en facilitant le port de charges lourdes. Cependant, le domaine médical s’intéresse également à cette innovation.
En effet, ce type d’équipement est déjà utilisé dans le processus de rééducation musculaire post-opératoire. Si un patient s’est cassé le bassin ou les jambes, il peut porter cette « armure » pour aider son corps à se réhabituer au poids et au mouvement. Mais l’exosquelette a 3 défauts majeurs. Il est lourd, peut être très raide et implique une assistance médicale à proximité.
Pour rendre la rééducation plus simple, des ingénieurs de l’université de Notre-Dame dans l’Indiana ont mis au point un nouvel équipement. Celui-ci utilise des zones gonflables, plus douces pour les articulations.
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Comment fonctionne cet exosquelette gonflable ?
Composé de sangles et d’un système de gonflage/dégonflage de « ballons », cet exosquelette a comme particularité d’être composé d’éléments flexibles. À la différence des autres équipements, il est donc plus souple et permet de reproduire les mouvements naturellement réalisés par les articulations. De fait, la rééducation est moins douloureuse et plus instinctive pour les patients.
Bien moins lourd que les équipements existants, il pèse à peine 160 grammes. Cela fait qu’il peut être utilisé par des patients de tous âges sans être freiné ou gêné. Mais le point le plus étonnant est que son usage n’est pas uniquement réservé à un cadre médical. Étant simple d’utilisation et d’installation, il peut être conservé par les patients le temps de leur rééducation.
Un projet prometteur
Pour l’heure, l’exosquelette gonflable n’est utilisable que sur le poignet. Cependant, les ingénieurs souhaitent développer le reste de la structure. À terme, l’objectif est de reproduire un corps humain pour permettre tout exercice de rééducation. Néanmoins, cet équipement représente déjà une grande innovation.
Il est plus facile à installer et léger pour les patients. Portable, il est surtout pensé pour être utilisable à domicile. Dans un contexte plus familier et moins oppressant que l’hôpital, le patient peut organiser des séances autonomes de rééducation musculaire. De plus, il permettrait de faciliter la rééducation des patients ne pouvant pas se déplacer à l’hôpital.
Cela contribuerait ainsi à désengorger les services hospitaliers et à permettre à chacun de retrouver sa liberté de mouvement à son rythme. Le dispositif en question a été présenté dans un article publié dans la revue Sciences et Avenir.
