Des chercheurs Israéliens travaillent sur un vaccin révolutionnaire qui pourrait éliminer complètement le virus du VIH.
Le traitement du VIH est au cœur des préoccupations de nombreux chercheurs à travers le monde. Depuis plus de 20 ans, les recherches dans ce domaine sont très prometteuses. Entre autre, plusieurs de ces avancées ont permis de rendre plus simple le quotidien des malades.
Plus tôt dans l’année, des chercheurs annonçaient avoir presque guéri une femme du VIH grâce à un tout nouveau traitement. Toutefois, les traitements restent très lourds. Les malades doivent aussi prendre beaucoup de médicaments et souffrir d’effets secondaires.
Mais une nouvelle étude réalisée par des chercheurs de Tel-Aviv pourraient aboutir au premier vaccin mono-dose capable de guérir les personnes souffrant du VIH.
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Comment fonctionne ce traitement contre le VIH ?
Contrairement à d’autres traitements, celui-ci se base sur des lymphocytes B génétiquement modifiés. Mais contrairement aux modifications classiques, celle-ci est faite directement dans l’organisme du malade. C’est une première mondiale en matière de traitement contre le VIH.
Par le passé, des traitements impliquant une transplantation ex-vivo ont été développés. Elles impliquant alors un donneur extérieur. Mais ce nouveau traitement inclut une autre nouveauté : la technologie CRISPR-Cas9. Celle-ci est capable de bloquer les gênes liés à la maladie. Elle est aussi capable de « réparer » ceux qui sont infectés.
In vivo engineered B cells secrete high titers of broadly neutralizing anti-HIV antibodies in mice https://t.co/1Qsax6rrHS pic.twitter.com/QaAXH7UzP8
— Nature Biotechnology (@NatureBiotech) June 9, 2022
À noter qu’à l’heure actuelle, cette injection servirait uniquement à soigner les malades du VIH. Il ne fonctionne pas comme un vaccin préventif, à l’image de celui contre la grippe par exemple.
Une seule injection déjà efficace sur les cobayes animaux
Pour le moment, ce traitement n’a été testé que sur des animaux. Cependant, les chercheurs ont obtenus de très bons résultats. En effet, ils ont constaté que les animaux réagissaient très bien au vaccin. Mieux encore, ils ont observé «de grandes quantités de l’anticorps souhaité dans leur sang ». Cela est encourageant, d’autant que les chercheurs ont aussi créé un traitement évolutif. Une première dans ce domaine.
En effet, le docteur Adi Barzel (auteur principal de l’étude) explique que « Si le virus change, les cellules B changeront également en conséquence afin de le combattre ». Le vaccin peut donc évoluer sans nécessiter de nouvelle injection. Il peut aussi s’adapter au virus sans risques pour le patient.
Toutefois, il faudra encore attendre les tests cliniques avant de connaître l’efficacité du virus sur des patients humains. L’étude en question est consultable dans la revue spécialisée Nature Biotechnology.
