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Attention au moustique-tigre et aux potentiels risques de dengue

Alors que la pluie persiste, les autorités invitent les particuliers à se méfier du moustique tigre depuis la découverte d’un cas de dengue.

C’est un phénomène qui inquiète les professionnels de santé et les particuliers. Chaque année, le moustique-tigre revient de plus en plus tôt en France. D’ailleurs, il envahit progressivement l’ensemble du territoire. Si les autorités ont partagé des gestes simples pour limiter la prolifération, il est toujours possible de se faire piquer.

Or, le moustique tigre peut transmettre de nombreuses maladies. L’un des cas les plus récents suscite d’ailleurs une réelle inquiétude. En effet, en octobre 2023, un cas de dengue transmis par le moustique-tigre a été observé en Île-de-France. S’il n’est pas le premier du genre, il témoigne d’une augmentation de la maladie car en 2022, 9 cas avaient été répertoriés.

Mais le risque persiste, d’autant que l’hiver a été très doux et les pluies très intenses, notamment en février. 

Les symptômes à surveiller en cas de dengue

Si la dengue inquiète, c’est car elle peut être difficile à détecter les premiers jours. En effet, ses symptômes sont très proches de ceux d’une grippe, ce qui peut être « pris à la légère ». D’ailleurs, dans une partie des cas, ces symptômes grippaux disparaissent en quelques jours et la personne piquée est guérie.

Cependant, la maladie possède deux formes. Si la version grippale est la moins dangereuse pour la santé, la dengue hémorragique peut provoquer des symptômes bien plus graves et des complications sévères. Dans le pire des cas, elle peut même provoquer le décès de la personne piquée. Il est donc primordial de surveiller les symptômes en cas de piqure car il n’est pas toujours possible de voir qui est l’insecte coupable.

En cas de dengue hémorragique, les symptômes fréquents sont des douleurs abdominales, une léthargie, des vomissements fréquents et les muqueuses qui saignent. Si l’un d’eux se présente après une piqure, il faut se rendre le plus rapidement possible aux urgences.

Comment limiter les risques et stopper la prolifération du moustique-tigre ?

Si le phénomène touche aujourd’hui les grandes villes, il prend une ampleur inattendue dans certaines régions de France. Au Pays Basque par exemple, les journalistes de France Bleu rapportent que plus d’une commune sur deux est touchée. Face à cette multiplication, les initiatives locales et nationales se multiplient.

Certaines communes veulent mettre en place des groupes de surveillance ayant également un rôle préventif et informatif. D’autres rappellent régulièrement les gestes à suivre pour ne pas créer un environnement propice au moustique-tigre. Ainsi, il est recommandé de couvrir les récupérateurs d’eau de pluie ou les piscines, de vider coupelles et objets où l’eau s’accumule et de bien nettoyer les installations pour éviter les eaux stagnantes.

Nathalie
Nathalie
Docteur en médecine général et titulaire d'un MBA Marketing et communication àl'IAE de Paris (Sorbonne Business School).
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